ARCHITECTE SOISSONS

Delphine Dezobry Architecte est présente à Soissons

Soissons, une ville marquée par l’architecture de ses édifices religieux

« Soissons, surnommée « la ville blanche », est une ville bâtie à partir d’une pierre calcaire issue des carrières de la région du Soissonnais.

Le Soissonnais est une vaste région agricole  de plateaux qui s’organise de part et d’autre de la vallée de l’Aisne. Ce territoire se caractérise par de vastes séquences paysagères d’openfield, entrecoupées de vallées verdoyantes.

L’abbaye de Saint Jean des Vignes nous plonge dans une histoire qui remonte à plus de 1000 ans. Ce n’est qu’en 1875 qu’elle est classé au titre des Monuments historiques.

Le site de l’abbaye fait l’objet de nombreux projets municipaux qui contriburont à son rayonnement dans toute la region.

L’influence de l’architecture dite du Soissonnais dépasse largement la ville de Soissons et ses abords .

Bordée au Nord par la région de Laon et au Sud par la Champagne, elle s’étend jusque dans la région du Valois de l’Oise.

Les villages de la région du Soissonnais s’organisent généralement autour d’une rue principale formée par un alignement des façades en front de rue.

Les constructions agricoles sont toujours plus longues que larges et sont nommées « longères ». Elles étaient à l’origine constituées d’un rez-de-chaussée et d’un comble utilisé pour du stockage. Aujourd’hui, ces combles sont très souvent aménagés et réhabilitées pour gagner de la surface habitable dans les logements.

Le matériau principalement utilisé par les architectes pour la construction est la pierre calcaire de la région de Soissons. Les pierres de taille sont assemblées à joints clairs et fins et sont utilisés pour les linteaux, les pierres d’angle, les bandeaux et les corniches. Les moellons sont assemblés plus grossièrement pour former un remplissage.

Les toitures sont constituées de deux pans équivalents, supportés par une charpente en bois. Elles sont parfois égayées par des lucarnes qui permettent un apport de lumière naturelle conséquent. Aujourd’hui, dans le cadre de projets de réhabilitation, il est nécessaire d’isoler les combles avec un isolant performant intégrant la notion de déphasage thermique pour éviter les surchauffes en été.

Le pignon à pas de moineaux est un élément singulier de cette architecture que l’on retrouve dans de nombreux villages de la région.

Les ouvertures du bâti ancien ont une proportion plus haute que large. Cette proportion est à conserver dans le cadre de projets de réhabilitation intégrant des agrandissements de baies.

Les murs de clôture sont très présents dans le soissonnais et participent à la création du paysage bâti.